[Lieu] Les taudis
- Ugo
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Quête : Traque et matraques - épilogue
La jeune femme laissa glisser Gundann qui tomba au sol comme une poupée de son, le gnome gémissait faiblement. Elle répondit au garde qui l'avait interpellé:
- Galariel Talstag, voici le nommé Gundann recherché par les autorités de Luménis.
Elle avait hâte que cette affaire se termine, un peu de repos ne serait pas pour lui déplaire.
La jeune femme laissa glisser Gundann qui tomba au sol comme une poupée de son, le gnome gémissait faiblement. Elle répondit au garde qui l'avait interpellé:
- Galariel Talstag, voici le nommé Gundann recherché par les autorités de Luménis.
Elle avait hâte que cette affaire se termine, un peu de repos ne serait pas pour lui déplaire.
Auteur des Chroniques des Soeurs du Premier Sang
Quand tu montes un groupe de rock pour te taper des filles, tu te dois de faire au moins deux ou trois bonnes chansons. Je crois que les mecs de Happy Mondays n'ont jamais beaucoup baisé dans leur vie - Liam Gallagher.
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- Kasumi
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Quête : Traque et matraques 2
L'aspiration de Galariel à se débarrasser de Gundann fut couronnée de réussite mais peut être pas la prise de repos immédiate à en juger par la réponse de l'officier :
- Gundann, Gundann... Ce nom me dit quelque chose. Il me semble qu'il est recherché en effet. Et qu'une prime a été promise pour sa capture. Vous feriez bien de nous accompagner pour y prétendre après l'identification de votre suspect. Je crois que l'amiral Longuehune en personne a souhaité être informé quand il serait capturé. il vous fera peut être l'honneur de vous recevoir...
HRP : A partir de là, on va pouvoir rejoindre les autres à la capitainerie du port. Sauf si tu préfères que Galariel se change et prenne un bain avant toute chose.
L'aspiration de Galariel à se débarrasser de Gundann fut couronnée de réussite mais peut être pas la prise de repos immédiate à en juger par la réponse de l'officier :
- Gundann, Gundann... Ce nom me dit quelque chose. Il me semble qu'il est recherché en effet. Et qu'une prime a été promise pour sa capture. Vous feriez bien de nous accompagner pour y prétendre après l'identification de votre suspect. Je crois que l'amiral Longuehune en personne a souhaité être informé quand il serait capturé. il vous fera peut être l'honneur de vous recevoir...
HRP : A partir de là, on va pouvoir rejoindre les autres à la capitainerie du port. Sauf si tu préfères que Galariel se change et prenne un bain avant toute chose.
"Eldath tellement qu'il est mort à force de Lathandre..." Taliesin.
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- Ugo
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Quête : Traque et matraques
La lassitude commençait à envahir la guerrière mais clore cette histoire une bonne fois pour toutes était plus important encore. Elle dit à l'officier:
- D'accord, je vous suis.
Quand cela serait fait, Galariel escomptait bien se reposer un peu et de retourner chercher son épée au dernier repaire de Gundann.
HRP: il va falloir modifier un peu les posts, à partir du moment où le garde demande aux "nains" de laisser leurs armes sinon l'histoire n'est plus crédible. J'avais oublié l'une des propriétés de l'arme de Galariel.
La lassitude commençait à envahir la guerrière mais clore cette histoire une bonne fois pour toutes était plus important encore. Elle dit à l'officier:
- D'accord, je vous suis.
Quand cela serait fait, Galariel escomptait bien se reposer un peu et de retourner chercher son épée au dernier repaire de Gundann.
HRP: il va falloir modifier un peu les posts, à partir du moment où le garde demande aux "nains" de laisser leurs armes sinon l'histoire n'est plus crédible. J'avais oublié l'une des propriétés de l'arme de Galariel.
Auteur des Chroniques des Soeurs du Premier Sang
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Quête : Traque et matraques 2 - épilogue
HRP : J'aurais du préciser dans mon précédent post que l'illusion faisant de Galariel un nain s'était dissipée au moment du passage du portail.
La guerrière ainsi que son paquet gnomique furent escortés au Grand Fort dans un premier temps. Une fois assurée des conditions de logement de Gundann dans une des cellules les plus sécurisées, Galariel se vit offrir de profiter d'une salle de bains. Après cet instant de délassement, un sergent vint toquer à la porte pour lui annoncer que les autres membres de son groupe étaient également de retour et avaient rapporté, outre des documents d'un intérêt édifiant, certains des effets lui appartenant. De plus, le conseiller Longuehune en personne l'invitait à venir à sa convenance à la Capitainerie des quais militaires pour la féliciter et lui poser quelques questions sur sa mission et l'espion Gundann.
HRP : J'aurais du préciser dans mon précédent post que l'illusion faisant de Galariel un nain s'était dissipée au moment du passage du portail.
La guerrière ainsi que son paquet gnomique furent escortés au Grand Fort dans un premier temps. Une fois assurée des conditions de logement de Gundann dans une des cellules les plus sécurisées, Galariel se vit offrir de profiter d'une salle de bains. Après cet instant de délassement, un sergent vint toquer à la porte pour lui annoncer que les autres membres de son groupe étaient également de retour et avaient rapporté, outre des documents d'un intérêt édifiant, certains des effets lui appartenant. De plus, le conseiller Longuehune en personne l'invitait à venir à sa convenance à la Capitainerie des quais militaires pour la féliciter et lui poser quelques questions sur sa mission et l'espion Gundann.
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En provenance de lachapelle d'Ilmater
Le quartier était pauvre, délabré, et la maison de Shaun et Akul était l'une des plus vétuste de toutes : petite, coincée entre un bar miteux et un entrepôt, elle était de surcroît située dans un secteur particulièrement bruyant.
Le jeune prêtre frappa sans hésiter à la porte.
- Madame Dufrêne ? C'est frère Timothée ! lança-t-il d'une voix forte. Normalement, à cette heure-ci je suis certain de trouver au moins la grand-mère, souffla-t-il à Sylveneige. Et elle est un peu dure d'oreille.
Mais la personne qui leur ouvrit n'avait rien d'une grand-mère: c'était Akul, qui ouvrit de grands yeux en apercevant Sylveneige. Son frère apparut juste derrière lui... et disparut dans une autre pièce sitôt qu'il vit à qui il avait affaire.
Le quartier était pauvre, délabré, et la maison de Shaun et Akul était l'une des plus vétuste de toutes : petite, coincée entre un bar miteux et un entrepôt, elle était de surcroît située dans un secteur particulièrement bruyant.
Le jeune prêtre frappa sans hésiter à la porte.
- Madame Dufrêne ? C'est frère Timothée ! lança-t-il d'une voix forte. Normalement, à cette heure-ci je suis certain de trouver au moins la grand-mère, souffla-t-il à Sylveneige. Et elle est un peu dure d'oreille.
Mais la personne qui leur ouvrit n'avait rien d'une grand-mère: c'était Akul, qui ouvrit de grands yeux en apercevant Sylveneige. Son frère apparut juste derrière lui... et disparut dans une autre pièce sitôt qu'il vit à qui il avait affaire.
- Féérune
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Sylveneige regarda Akul. Il était en meilleur état qu'hier : vêtements propres, cheveux presque peignés. Non qu'il lui eût mauvaise impression en ayant l'air d'un petit vagabond, mais les vicissitudes d'une vie de petit garçon sont telles qu'il ne parvient pas à rester propre bien longtemps.
Elle était rassurée pour Shaun. La vivacité qu'il avait mise à disparaître en disait long sur ses capacités de récupération. Pas de doute, l'enfant guérirait vite.
Cependant le fait que les garçons soit inquiets de voir un prêtre aussi affable et bon que Timothée lui semblait inquiétant. Quelles exactions n'avaient-ils pas commises ? Même si ces exactions étaient terribles à leur propre regard d'enfants - et somme toute assez ordinaires au regard d'adultes habitués à bien pire - peut-être y'avait-il vraiment des choses irréparables.
- Akul, il faut vraiment que tu me dises comment retrouver le jeune brigand qui a failli assommer ton frère. D'abord pour s'assurer qu'il ne fera pas pire, ensuite pour que je puisse mettre la main sur la gemme et la rendre à son légitime propriétaire. Il y va de mon honneur - mais aussi du vôtre, et du choix de vie que fera Shaun, honnête ou brigand à son tour.
[HRP la MJ prend la relève concernant les garçons, je ne me trompe pas ?]
Elle était rassurée pour Shaun. La vivacité qu'il avait mise à disparaître en disait long sur ses capacités de récupération. Pas de doute, l'enfant guérirait vite.
Cependant le fait que les garçons soit inquiets de voir un prêtre aussi affable et bon que Timothée lui semblait inquiétant. Quelles exactions n'avaient-ils pas commises ? Même si ces exactions étaient terribles à leur propre regard d'enfants - et somme toute assez ordinaires au regard d'adultes habitués à bien pire - peut-être y'avait-il vraiment des choses irréparables.
- Akul, il faut vraiment que tu me dises comment retrouver le jeune brigand qui a failli assommer ton frère. D'abord pour s'assurer qu'il ne fera pas pire, ensuite pour que je puisse mettre la main sur la gemme et la rendre à son légitime propriétaire. Il y va de mon honneur - mais aussi du vôtre, et du choix de vie que fera Shaun, honnête ou brigand à son tour.
[HRP la MJ prend la relève concernant les garçons, je ne me trompe pas ?]
- Voyageuse
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HRP :oui je prends le relève... en espérant ne pas contredire ce que tu avais imaginé
Akul secoua la tête, l'air désolé.
-je connais juste son nom -Erland. Il traîne régulièrement sur le marché de l'esplanade, mais je ne sais pas où il habite. Le plus simple c'est de le retrouver là-bas... s'il revient maintenant qu'il est riche.
Il soupira.
- Mon frère saurait peut-être mieux, lui... Mais là, je crois qu'il est furieux de vous voir débarquer chez nous ! Il espérait probablement ne plus vous revoir. Vous savez, il déteste qu'on lui dise ce qu'il doit faire... Mais... entrez, si vous voulez, il doit être à la cuisine...
Frère Timothée déclina l'offre, expliquant qu'il était attendu à l'office.
Akul conduisit Sylveneige jusqu'à la pièce suivante -une pièce minuscule, meublée d'une table et de quelques chaises, avec au fond quelques rayonnages et une cheminée où trônait une marmite. Une cuisine pauvre, mais propre. Shaun, qui s'y trouvait, leur tourna ostensiblement le dos. Mais il ne pouvait fuir à nouveau : ils lui barraient la retraite vers la seule issue de la pièce

Akul secoua la tête, l'air désolé.
-je connais juste son nom -Erland. Il traîne régulièrement sur le marché de l'esplanade, mais je ne sais pas où il habite. Le plus simple c'est de le retrouver là-bas... s'il revient maintenant qu'il est riche.
Il soupira.
- Mon frère saurait peut-être mieux, lui... Mais là, je crois qu'il est furieux de vous voir débarquer chez nous ! Il espérait probablement ne plus vous revoir. Vous savez, il déteste qu'on lui dise ce qu'il doit faire... Mais... entrez, si vous voulez, il doit être à la cuisine...
Frère Timothée déclina l'offre, expliquant qu'il était attendu à l'office.
Akul conduisit Sylveneige jusqu'à la pièce suivante -une pièce minuscule, meublée d'une table et de quelques chaises, avec au fond quelques rayonnages et une cheminée où trônait une marmite. Une cuisine pauvre, mais propre. Shaun, qui s'y trouvait, leur tourna ostensiblement le dos. Mais il ne pouvait fuir à nouveau : ils lui barraient la retraite vers la seule issue de la pièce
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[HRP : je suppose qu'Eldrina, c'est Sylveneige ? Sinon je me trompe de post !!!]
- Allons, Shaun... Il faut bien que j'essaye de corriger le mal qui a été fait ! et mettre hors d'état de nuire Erland ne me semble pas inutile. Il aurait pu te blesser très gravement, n'imagine pas qu'il ne l'ait pas compris !
Si c'est l'idée qu'il sache que c'est toi qui m'a dit où il habite, ne crains rien. Je ferai en sorte qu'il ne l'apprenne pas.
Sylveneige contempla le gamin : il était moins bien vêtu que son frère, visiblement ses habits ne duraient pas bien longtemps à cause de toutes ses escapades.
- Shaun, te rends-tu compte que ta famille a des soucis pour gagner sa vie ? Regarde tes vêtements, à courir et grimper partout, tu les déchires. Sans te soucier du fait qu'ils coûtent de l'argent à réparer d'abord, puis à refaire. Le tissu n'est pas très cher, le tissu solide si. Tu n'es pas bien grand, mais suffisamment pour te rendre compte que tu dois ménager ceux qui t'aiment et prennent soin de toi.
- Allons, Shaun... Il faut bien que j'essaye de corriger le mal qui a été fait ! et mettre hors d'état de nuire Erland ne me semble pas inutile. Il aurait pu te blesser très gravement, n'imagine pas qu'il ne l'ait pas compris !
Si c'est l'idée qu'il sache que c'est toi qui m'a dit où il habite, ne crains rien. Je ferai en sorte qu'il ne l'apprenne pas.
Sylveneige contempla le gamin : il était moins bien vêtu que son frère, visiblement ses habits ne duraient pas bien longtemps à cause de toutes ses escapades.
- Shaun, te rends-tu compte que ta famille a des soucis pour gagner sa vie ? Regarde tes vêtements, à courir et grimper partout, tu les déchires. Sans te soucier du fait qu'ils coûtent de l'argent à réparer d'abord, puis à refaire. Le tissu n'est pas très cher, le tissu solide si. Tu n'es pas bien grand, mais suffisamment pour te rendre compte que tu dois ménager ceux qui t'aiment et prennent soin de toi.
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Shaun se retourna et la fixa d'un air hargneux.
- Et qu'est-ce que vous en savez, vous, des soucis pour gagner sa vie et de l'argent dont on a besoin ? Vous êtes riche, ça s'voit !
- Shaun, voyons...
- Et pis oui, c'est vrai, on a besoin d'argent ! Vraiment besoin ! Et vous, tout ce que vous voulez, c'est m'obliger à rendre cette gemme à un type qui en a tout un sac? Alors non, comptez pas sur moi pour ça. Et pis, de toute façon, j'suis pas une balance!
- Et qu'est-ce que vous en savez, vous, des soucis pour gagner sa vie et de l'argent dont on a besoin ? Vous êtes riche, ça s'voit !
- Shaun, voyons...
- Et pis oui, c'est vrai, on a besoin d'argent ! Vraiment besoin ! Et vous, tout ce que vous voulez, c'est m'obliger à rendre cette gemme à un type qui en a tout un sac? Alors non, comptez pas sur moi pour ça. Et pis, de toute façon, j'suis pas une balance!
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La patience n'était pas vraiment le fort de Sylveneige. Elle toisa le garçon et cracha presque :
- Moi, ce que j'en disais, c'était pour me faciliter la tâche. Maintenant, si tu es assez crétin pour protéger un type qui aurait pu te blesser gravement, voire te tuer, à ton aise. Je mettrai davantage de temps à trouver ce jeune homme pas si bête, lui, puisqu'il arrive à te manipuler à ce point.
Elle soupira, chassant un début de honte à se montrer aussi mauvaise avec de malheureux gamins, sa colère retombant peu à peu.
- Je pars, puisqu'on ne peut pas te raisonner. Vous savez où me trouver, si une idée lumineuse traverse enfin ton cerveau mal irrigué, n'hésite pas à changer d'avis. Akul, je te souhaite bien du plaisir à gérer un faible d'esprit.
Sylveneige sortit, tremblante d'agacement.
- Moi, ce que j'en disais, c'était pour me faciliter la tâche. Maintenant, si tu es assez crétin pour protéger un type qui aurait pu te blesser gravement, voire te tuer, à ton aise. Je mettrai davantage de temps à trouver ce jeune homme pas si bête, lui, puisqu'il arrive à te manipuler à ce point.
Elle soupira, chassant un début de honte à se montrer aussi mauvaise avec de malheureux gamins, sa colère retombant peu à peu.
- Je pars, puisqu'on ne peut pas te raisonner. Vous savez où me trouver, si une idée lumineuse traverse enfin ton cerveau mal irrigué, n'hésite pas à changer d'avis. Akul, je te souhaite bien du plaisir à gérer un faible d'esprit.
Sylveneige sortit, tremblante d'agacement.
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Shaun la laissa quitter la maison sans piper mot. Mais Akul la suivit, l'air désolé.
- Ecoutez... Il ne faut pas en vouloir à mon frère... J'ai pu discuter avec lui hier soir, vous savez. Il espérait tant devenir riche... Il voulait pouvoir revenir enfin à la maison, avec une petite fortune, et que nos parents soient fiers de lui... Ils en avait marre d'être considéré comme le on à rien de la famille, c'est pour ça qu'il était parti depuis quelques jours...
Il soupira.
- Lui aussi est furieux après Erland. Mais il dit que c'est ses affaires...
- Ecoutez... Il ne faut pas en vouloir à mon frère... J'ai pu discuter avec lui hier soir, vous savez. Il espérait tant devenir riche... Il voulait pouvoir revenir enfin à la maison, avec une petite fortune, et que nos parents soient fiers de lui... Ils en avait marre d'être considéré comme le on à rien de la famille, c'est pour ça qu'il était parti depuis quelques jours...
Il soupira.
- Lui aussi est furieux après Erland. Mais il dit que c'est ses affaires...
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Sylveneige eu bien du mal à se contrôler, la colère remontant du fond d'elle même. Elle prit une profonde respiration, compta lentement jusqu'à cinq, tenta de se rappeler le calme de la chapelle d'Ilmater et y parvint enfin.
- Ecoute, Akul, je ne peux pas décemment te demander de surveiller ton frère. Mais si tu peux le persuader de changer d'avis et de venir me voir, franchement ça m'arrangerait bien.
Elle donna une bourrade amicale à Akul, d'une légèreté toute relative ; ce dernier trébucha sous le choc.
- Ouch, excuse-moi, ce qui convient à un grand gaillard ne te va pas encore. Accessoirement, si toi et ton frère voulez gagner un peu d'argent, mon harfang des neiges Lumi s'est envolé. Et je vous donnerai une récompense si vous parvenez à me le retrouver.
Devant l'air perplexe d'Akul, Sylveneige se lança dans une description précise de l'oiseau.
- C'est un grand hibou blanc, avec quelques touches argentées, impressionnant mais très gentil.
Elle ne comptait pas vraiment sur le crieur public : Lumi ne se laissait pas approcher si facilement, mais des enfants auraient probablement de meilleures chances. De plus, Lumi sentait les gens avec qui elle avait des affinités ; la preuve, il avait déjà réussi à guider une troupe à son secours.
- Ecoute, Akul, je ne peux pas décemment te demander de surveiller ton frère. Mais si tu peux le persuader de changer d'avis et de venir me voir, franchement ça m'arrangerait bien.
Elle donna une bourrade amicale à Akul, d'une légèreté toute relative ; ce dernier trébucha sous le choc.
- Ouch, excuse-moi, ce qui convient à un grand gaillard ne te va pas encore. Accessoirement, si toi et ton frère voulez gagner un peu d'argent, mon harfang des neiges Lumi s'est envolé. Et je vous donnerai une récompense si vous parvenez à me le retrouver.
Devant l'air perplexe d'Akul, Sylveneige se lança dans une description précise de l'oiseau.
- C'est un grand hibou blanc, avec quelques touches argentées, impressionnant mais très gentil.
Elle ne comptait pas vraiment sur le crieur public : Lumi ne se laissait pas approcher si facilement, mais des enfants auraient probablement de meilleures chances. De plus, Lumi sentait les gens avec qui elle avait des affinités ; la preuve, il avait déjà réussi à guider une troupe à son secours.
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- J'essaierai, pour votre hibou... heu, votre Hafr... Har... Harfang ? Je vous doit bien ça après tout ce que vous avez fait pour nous ! Et s'il y a une récompense à la clé, peut-être même que je peux convaincre mon frère de m'aider...
Il soupira.
- Et je vous promet d'essayer de lui parler, mais il est têtu comme une mule. Ce serait tellement plus simple pour lui si vous arriviez à retrouver Erland sans qu'il ait à le trahir... Mais peut-être que vous pouvez y arriver, après tout, même sans son aide. Vous l'avez vu, vous savez à quoi il ressemble... Et il traîne toujours, en fin de matinée, sur le débarcadère : en général il cherche à piquer quelque chose à grignoter. Je sais, c'est vague, mais avec un peu de chance...
Il soupira.
- Et je vous promet d'essayer de lui parler, mais il est têtu comme une mule. Ce serait tellement plus simple pour lui si vous arriviez à retrouver Erland sans qu'il ait à le trahir... Mais peut-être que vous pouvez y arriver, après tout, même sans son aide. Vous l'avez vu, vous savez à quoi il ressemble... Et il traîne toujours, en fin de matinée, sur le débarcadère : en général il cherche à piquer quelque chose à grignoter. Je sais, c'est vague, mais avec un peu de chance...
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La colère de Sylveneige retomba tout à fait. Akul était un bon petit gars, il faisait son possible. Et la journée avait trop bien commencé - mmmh, cette marmelade !!! - pour ne pas continuer en beauté.
Eh alors ! au pire, elle devrait dédommager l'homme volé : elle lui proposerait ses services gratis pendant une période convenable. Au mieux elle retrouverait Erland et récupérerait la gemme. Inutile de tarabuster ces deux gosses plus longtemps.
Elle se pencha vers Akul, fit claquer une bise au son pointu près de son oreille.
- Merci Akul. Je regrette aussi que Shaun ne soit pas sage comme toi ! viens me voir un soir à l'auberge de l'Ombre de l'Arbre, même si tu n'as aucune nouvelle à m'annoncer, juste pour le plaisir que j'aurai à te voir.
Elle commença à s'éloigner, se retourna pour voir le gamin souriant, agitant la main en guise d'adieu.
La ville était tout à fait éveillée, les marchands hélaient les badauds, les auberges laissaient leur porte ouverte, tant pour tenter le chaland que pour aérer et faire disparaître les odeurs mêlées inhérentes à ces lieux. Sylveneige avisa une petite vendeuse de fines écharpes aux coloris pimpants ; elle choisit une écharpe longue de laine tissée, d'un somptueux rouge carmin.
Ce n'était pas le moment de faire des emplettes au vu de l'état de sa bourse, mais une belle écharpe lui paraissait absolument indispensable juste à cet instant. On n'était pas une jeune elfe au printemps de sa vie pour rien !
Elle repensa à ses amis Dorian et Zaïu. Où étaient-ils actuellement ?
[HRP : oui, au fait, sont-ils déjà partis ? Ou Sylveneige peut-elle encore les rencontrer ?]
Eh alors ! au pire, elle devrait dédommager l'homme volé : elle lui proposerait ses services gratis pendant une période convenable. Au mieux elle retrouverait Erland et récupérerait la gemme. Inutile de tarabuster ces deux gosses plus longtemps.
Elle se pencha vers Akul, fit claquer une bise au son pointu près de son oreille.
- Merci Akul. Je regrette aussi que Shaun ne soit pas sage comme toi ! viens me voir un soir à l'auberge de l'Ombre de l'Arbre, même si tu n'as aucune nouvelle à m'annoncer, juste pour le plaisir que j'aurai à te voir.
Elle commença à s'éloigner, se retourna pour voir le gamin souriant, agitant la main en guise d'adieu.
La ville était tout à fait éveillée, les marchands hélaient les badauds, les auberges laissaient leur porte ouverte, tant pour tenter le chaland que pour aérer et faire disparaître les odeurs mêlées inhérentes à ces lieux. Sylveneige avisa une petite vendeuse de fines écharpes aux coloris pimpants ; elle choisit une écharpe longue de laine tissée, d'un somptueux rouge carmin.
Ce n'était pas le moment de faire des emplettes au vu de l'état de sa bourse, mais une belle écharpe lui paraissait absolument indispensable juste à cet instant. On n'était pas une jeune elfe au printemps de sa vie pour rien !
Elle repensa à ses amis Dorian et Zaïu. Où étaient-ils actuellement ?
[HRP : oui, au fait, sont-ils déjà partis ? Ou Sylveneige peut-elle encore les rencontrer ?]
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HRP : non, ils sont en mer ! Mais je te rassure, la jonction avec les autres approche à grands pas... par contre je ne sais plus du tout si ton perso sait que les deux autres partent en guerre, alors j'espère ne pas dire de bêtises ! (ah, et je reste sur ce topic jusqu'à ce que ton perso décide d'aller dans un lieu précis... de toute façon j'aurai bientôt besoin de sa présence au débarcadère)
Elle eut bientôt la réponse à cette question muette : ses pas l'avaient conduit, cheminant à travers le quartier nord de la ville, jusqu'à une petite ruelle montant en pente raide jusqu'à un petit promontoire, offrant une vue imprenable sur la mer. Elle y découvrit un spectacle rare : une armada de navires battant pavillon luménien, tous armés de canons, en train de quitter le port. Il s'agissait probablement de la flotte de la ville, en partance pour la guerre dont elle avait vaguement entendu parler. Ses amis s'y rendaient-ils eux aussi ?
D'autres personnes se trouvaient là, profitant de la vue.
- Il paraît qu'il y a toute une escouade de mages de guerre de l'université.
- Et aussi des prêtres de guerre lathandrites, je les ai vu défiler l'autre jour !
- Ils ont même emmené Dorian, le forgeron. C'est vrai qu'ils auront besoin d'armes de qualité...
- Avec tous ces soldats partis, moi j'ai peur que ce soit vite le bazar en ville. Les voleurs et trafiquants en tout genre vont s'en donner à coeur joie...
- Moi je pense surtout à toutes ces jeunes femmes qui voient leur mari partir à la guerre sans savoir s'il reviendra vivant.
- Pourquoi serait-ce uniquement dans ce sens, mamie ? Il y a aussi des femmes dans l'armée, et des hommes qui peut-être les attendent ici !
- Mmmm... Je pense que c'est tout de même moins fréquent.
- Ce que tu peux être vieux jeu !
La conversation menaçait de virer rapidement au débat féministe.
Personne ne prêtait la moindre attention à Sylveneige. Le vent s'était levé, et elle ne pouvait que se féliciter d'avoir acheté cette magnifique écharpe sur un coup de tête. Un peu voyante peut-être ? Si au moins cela lui avait permis d'être repérée par Lumi : son harfang n'était toujours pas visible, même depuis cet endroit surélevé.
Elle eut bientôt la réponse à cette question muette : ses pas l'avaient conduit, cheminant à travers le quartier nord de la ville, jusqu'à une petite ruelle montant en pente raide jusqu'à un petit promontoire, offrant une vue imprenable sur la mer. Elle y découvrit un spectacle rare : une armada de navires battant pavillon luménien, tous armés de canons, en train de quitter le port. Il s'agissait probablement de la flotte de la ville, en partance pour la guerre dont elle avait vaguement entendu parler. Ses amis s'y rendaient-ils eux aussi ?
D'autres personnes se trouvaient là, profitant de la vue.
- Il paraît qu'il y a toute une escouade de mages de guerre de l'université.
- Et aussi des prêtres de guerre lathandrites, je les ai vu défiler l'autre jour !
- Ils ont même emmené Dorian, le forgeron. C'est vrai qu'ils auront besoin d'armes de qualité...
- Avec tous ces soldats partis, moi j'ai peur que ce soit vite le bazar en ville. Les voleurs et trafiquants en tout genre vont s'en donner à coeur joie...
- Moi je pense surtout à toutes ces jeunes femmes qui voient leur mari partir à la guerre sans savoir s'il reviendra vivant.
- Pourquoi serait-ce uniquement dans ce sens, mamie ? Il y a aussi des femmes dans l'armée, et des hommes qui peut-être les attendent ici !
- Mmmm... Je pense que c'est tout de même moins fréquent.
- Ce que tu peux être vieux jeu !
La conversation menaçait de virer rapidement au débat féministe.
Personne ne prêtait la moindre attention à Sylveneige. Le vent s'était levé, et elle ne pouvait que se féliciter d'avoir acheté cette magnifique écharpe sur un coup de tête. Un peu voyante peut-être ? Si au moins cela lui avait permis d'être repérée par Lumi : son harfang n'était toujours pas visible, même depuis cet endroit surélevé.
- Féérune
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La guerre !!!
Sylveneige frémit. Dorian, parti ! et Zaïu ? Certainement parti aussi ! leur entretien avec l'amiral LongueHune avait certainement à voir avec leur départ pour la guerre.
Les larmes lui montèrent aux yeux. Ses nouveaux amis, partis pour courir les plus grands risques ! l'aventure offrait des dangers, certes, mais très différents des dangers d'une guerre. Ici pas de fuite possible, même face au plus grand danger.
Quelle serait la vie à Lumenis sans ses nouveaux amis ? Quand reviendraient-ils ? Sylveneige ne doutait pas un seul instant qu'ils reviendraient : Dorian et Zaïu ne pouvaient que vivre, toute sa force mentale les accompagnerait et les soutiendrait.
L'amiral était certainement parti, lui aussi. Sinon elle aurait aimé savoir comment faire parvenir à ses amis quelques messages, peut-être même quelques petits colis.
Elle s'adressa à un homme qui était visiblement un marchand :
- Messire, savez-vous si l'amiral Longuehune a embarqué aussi ?
[HRP j'y vais au petit bonheur la chance, si je m'embarque encore dans un truc tordu, tu ne pourras jamais faire la jonction ! dis-moi si j'ai le temps de faire un saut à l'auberge ?]
Sylveneige frémit. Dorian, parti ! et Zaïu ? Certainement parti aussi ! leur entretien avec l'amiral LongueHune avait certainement à voir avec leur départ pour la guerre.
Les larmes lui montèrent aux yeux. Ses nouveaux amis, partis pour courir les plus grands risques ! l'aventure offrait des dangers, certes, mais très différents des dangers d'une guerre. Ici pas de fuite possible, même face au plus grand danger.
Quelle serait la vie à Lumenis sans ses nouveaux amis ? Quand reviendraient-ils ? Sylveneige ne doutait pas un seul instant qu'ils reviendraient : Dorian et Zaïu ne pouvaient que vivre, toute sa force mentale les accompagnerait et les soutiendrait.
L'amiral était certainement parti, lui aussi. Sinon elle aurait aimé savoir comment faire parvenir à ses amis quelques messages, peut-être même quelques petits colis.
Elle s'adressa à un homme qui était visiblement un marchand :
- Messire, savez-vous si l'amiral Longuehune a embarqué aussi ?
[HRP j'y vais au petit bonheur la chance, si je m'embarque encore dans un truc tordu, tu ne pourras jamais faire la jonction ! dis-moi si j'ai le temps de faire un saut à l'auberge ?]
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Le marchand hocha la tête, fier d'étaler ses connaissances de l'actualité du jour.
- Bien sûr qu'il est parti ! Il commande lui-même les troupes paraît-il !
- Moi je croyais que c'était le général Maelwedd...
- Maelwedd, mettre les pieds sur un navire de Longuehune ? Ca m'étonnerait fort !
- J'ai entendu dire qu'il allait va les rejoindre également...
- Non, ce n'est pas possible, il faut que nos conseillers restent ici ! Qui va gouverner sinon ?
Le brouhaha qui s'ensuivit parut confus à Sylveneige, chacun ayant son opinion sur la question. Mais elle avait sa réponse.
HRP : oui, tu as le temps de passer à l'auberge, et même d'échanger quelques mots avec l'aubergiste ; il est probable que tu y aperçoives Eldrina, Streen et un prêtre (ils y sont, disons, de 10h30 à 11h30). Le but est que tu arrives au débarcadère quand ils y seront, un peu avant midi...
- Bien sûr qu'il est parti ! Il commande lui-même les troupes paraît-il !
- Moi je croyais que c'était le général Maelwedd...
- Maelwedd, mettre les pieds sur un navire de Longuehune ? Ca m'étonnerait fort !
- J'ai entendu dire qu'il allait va les rejoindre également...
- Non, ce n'est pas possible, il faut que nos conseillers restent ici ! Qui va gouverner sinon ?
Le brouhaha qui s'ensuivit parut confus à Sylveneige, chacun ayant son opinion sur la question. Mais elle avait sa réponse.
HRP : oui, tu as le temps de passer à l'auberge, et même d'échanger quelques mots avec l'aubergiste ; il est probable que tu y aperçoives Eldrina, Streen et un prêtre (ils y sont, disons, de 10h30 à 11h30). Le but est que tu arrives au débarcadère quand ils y seront, un peu avant midi...
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Sylveneige se sentit soudain toute petite, au milieu d'événements si graves.
Que faire donc ? Elle finit par se décider pour aller à l'auberge de l'Ombre de l'Arbre, ne serait-ce que pour rassurer Poikaera sur l'existence de sa locataire. Elle avait raté le repas de demi-pension, dont elle attendait beaucoup, notamment pour la renseigner sur la vie en ville. Une table d'hôte, c'était le mieux pour apprendre les ragots locaux.
- Je vous remercie, bonne journée, finit-elle par articuler à l'homme affable qui l'avait renseignée.
Hélas, elle ne pourrait probablement pas communiquer avec Dorian ni Zaïu.
[Suite : http://www.baldursgateworld.fr/lacouron ... bre-5.html ]
Que faire donc ? Elle finit par se décider pour aller à l'auberge de l'Ombre de l'Arbre, ne serait-ce que pour rassurer Poikaera sur l'existence de sa locataire. Elle avait raté le repas de demi-pension, dont elle attendait beaucoup, notamment pour la renseigner sur la vie en ville. Une table d'hôte, c'était le mieux pour apprendre les ragots locaux.
- Je vous remercie, bonne journée, finit-elle par articuler à l'homme affable qui l'avait renseignée.
Hélas, elle ne pourrait probablement pas communiquer avec Dorian ni Zaïu.
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En provenance de : http://www.baldursgateworld.fr/lacouron ... post333608
Une fois sorti de la taverne puante et écœurante, il suivit les indications de Sann. Il se demandait toujours comment Sylveneige pouvait accepter un travail dans ce trou à rats. Elle qui était si sensible à la beauté de l’environnement…On ne pouvait pas en dire autant de la taverne. A moins qu’elle ne cherche que l’admiration de plusieurs autres choupinous peut être. Grommelant, il franchit la ruelle. De nuit, elle ne semblait pas très rassurante. Si Eldrina et Florin avaient été piégées à cet endroit, on ne pouvait rien leur reprocher. Même avec son don d’infravision, Streen sentait que les ténèbres l’enveloppaient. Il aperçut le mendiant assis un peu plus loin. Inutile de se montrer amicale. Ceux qui souhaitaient rejoindre le mal ne l’étaient pas.
-Hé vous fit il, je veux rejoindre la maitresse de la toile des ombres. Indiquez moi comment la rencontrer.
Hélas, le pauvre mendiant s’il en tait vraiment un avait une chance de faire une courte carrière dans ce domaine.
En provenance de : http://www.baldursgateworld.fr/lacouron ... post333608
Une fois sorti de la taverne puante et écœurante, il suivit les indications de Sann. Il se demandait toujours comment Sylveneige pouvait accepter un travail dans ce trou à rats. Elle qui était si sensible à la beauté de l’environnement…On ne pouvait pas en dire autant de la taverne. A moins qu’elle ne cherche que l’admiration de plusieurs autres choupinous peut être. Grommelant, il franchit la ruelle. De nuit, elle ne semblait pas très rassurante. Si Eldrina et Florin avaient été piégées à cet endroit, on ne pouvait rien leur reprocher. Même avec son don d’infravision, Streen sentait que les ténèbres l’enveloppaient. Il aperçut le mendiant assis un peu plus loin. Inutile de se montrer amicale. Ceux qui souhaitaient rejoindre le mal ne l’étaient pas.
-Hé vous fit il, je veux rejoindre la maitresse de la toile des ombres. Indiquez moi comment la rencontrer.
Hélas, le pauvre mendiant s’il en tait vraiment un avait une chance de faire une courte carrière dans ce domaine.
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Le mendiant était avachi au sol, près d'une bouteille de vin aux trois-quarts vide. Une forte odeur d'alcool émanait de lui. C'était une homme d'apparence frêle, relativement âgé, ou peut-être était-ce l'alcool et la vie dans les rues qui le vieillissaient avant l'âge.
Il se redressa légèrement et leva la tête vers Streen, le saluant d'un sourire édenté, et parla d'une voix calme et étrangement profonde, moins éraillée en tout cas qu'on aurait pu le croire.
- Quelle maîtresse de la toile des ombres ? Celle qui cherche à dominer la magie noire en tissant ses toiles dans l'ombre ? Ou celle qui tisse des toiles de soie ? Et puis... qui vous envoie au juste ?
Il se redressa légèrement et leva la tête vers Streen, le saluant d'un sourire édenté, et parla d'une voix calme et étrangement profonde, moins éraillée en tout cas qu'on aurait pu le croire.
- Quelle maîtresse de la toile des ombres ? Celle qui cherche à dominer la magie noire en tissant ses toiles dans l'ombre ? Ou celle qui tisse des toiles de soie ? Et puis... qui vous envoie au juste ?
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Streen voulut presque taper sa main sur son front. Encore un zozo qui en savait peut être encore moins que lui sur la situation alors qu’il était sensé l’informer. De plus, comment répondre au mendiant alors qu’il ne connaissait rien des deux frères, pas même le nom ? Bien sur, il savait qu’ils étaient sharites mais comme ils ne lui avaient pas dévoilé, autant ne pas le dire. Il choisit prudemment ses mots :
-Je ne sais pas exactement qui m’envoie. Il s’agit d’un homme mais il ne m’a pas dévoilé son nom. Il ressemble à un clerc et est un ennemi de Lathandre. Je ne sais pas qui je dois voir exactement, il m’a simplement dit de prendre contact avec une maîtresse de la toile des ombres. Cela ne vous dit rien ?
-Je ne sais pas exactement qui m’envoie. Il s’agit d’un homme mais il ne m’a pas dévoilé son nom. Il ressemble à un clerc et est un ennemi de Lathandre. Je ne sais pas qui je dois voir exactement, il m’a simplement dit de prendre contact avec une maîtresse de la toile des ombres. Cela ne vous dit rien ?
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- Oh, si, si, ça me dit. Simplement j'en connais deux et je voulais être certain que nous parlions de la même...
Le mendiant se releva alors, lentement. Paisiblement. Il jeta un coup d'oeil au ciel qui rougissait à l'ouest, annonçant le crépuscule procha. Et ses lèvres s'étirèrent en un sourire cruel.
Streen réalisa alors que le frêle mendiant faisait à présent une tête de plus que lui, que son manteau élimé cachait une cuirasse et qu'il tenait une dague en main... Et aussi qu'il y avait deux hommes derrière lui, tous deux revêtus de cuirasses, le premier armé d'un fléau, le second d'une épée courbe. Ce second homme, d'ailleurs, n'était autre que Sann.
Le mendiant se releva alors, lentement. Paisiblement. Il jeta un coup d'oeil au ciel qui rougissait à l'ouest, annonçant le crépuscule procha. Et ses lèvres s'étirèrent en un sourire cruel.
Streen réalisa alors que le frêle mendiant faisait à présent une tête de plus que lui, que son manteau élimé cachait une cuirasse et qu'il tenait une dague en main... Et aussi qu'il y avait deux hommes derrière lui, tous deux revêtus de cuirasses, le premier armé d'un fléau, le second d'une épée courbe. Ce second homme, d'ailleurs, n'était autre que Sann.
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En un instant Streen réalisa qu’il s’était fait rouler. Sann l’avait attiré dans un piège. Bien sur, le lieu était parfait, sombre, désert et personne ne viendrait à sa rescousse. Son piège avait parfaitement fonctionné. D’un autre coté, il ne voyait pas comment il aurait pu en être autrement. S’il avait pris le chemin de l’auberge, Sann l’aurait sûrement attendu et poignardé dans le dos. Non, quelque soit l’issue qu’il aurait choisi , cela n’aurait rien changé. Sauf qu’il avait trois adversaires au lieu de deux. Même en bon guerrier, il n’allait sûrement pas gagner. Il devait feindre la peur et faire croire qu’il était plus faible qu’il n’en avait l’air. Le principal danger restait Sann. Il ne devait surtout pas incanter. Les deux autres n’étaient que des guerriers et ils seraient gênés par leurs lourdes armures. Mais Streen n’allait sûrement pas se laisser faire. Et si Sann n’avait pas commencé, c’était le moment où jamais. Pas question de crier, cela ne servirait à rien. Il en avait eu l’expérience la dernière fois. Il n’y avait qu’une seule chose à faire : fuir et courir sans jamais s’arrêter. C’est ce qu’il fit dans la direction opposée qu’il avait prise. Il allait passer à coté de Sann et du guerrier mais quand on a pas le choix…
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Quête : Chercheurs de sens
Sauf que les deux hommes ne l'entendaient pas de cette oreille. Streen ne pouvait guère compter sur l'effet de surprise : la fuite était quasiment la seule option possible il s'y attendaient donc. Ils étaient tous deux costaud, et la ruelle était étroite, aussi n'eurent-ils guère de difficulté à faire barrage. Ils firent mine, un instant, de n'avoir pas réagi à temps, et le jeune demi-elfe crut pouvoir passer sur la droite, mais l'homme qui accompagnait Sann se déporta juste à ce moment-là, l'obligeant à un léger crochet qui le déséquilibra. Une jambe tendue en travers du chemin le fit trébucher et il s'étala de tout son long. il réussit par miracle à rouler sur le côté au moment où l'épée de l'homme s'apprêtait à l'embrocher, et se trouva acculé contre le mur d'une maison, Sann sur sa droite, en train d'incanter, le faux mendiant sur sa gauche, le troisième homme face à lui.
Sauf que les deux hommes ne l'entendaient pas de cette oreille. Streen ne pouvait guère compter sur l'effet de surprise : la fuite était quasiment la seule option possible il s'y attendaient donc. Ils étaient tous deux costaud, et la ruelle était étroite, aussi n'eurent-ils guère de difficulté à faire barrage. Ils firent mine, un instant, de n'avoir pas réagi à temps, et le jeune demi-elfe crut pouvoir passer sur la droite, mais l'homme qui accompagnait Sann se déporta juste à ce moment-là, l'obligeant à un léger crochet qui le déséquilibra. Une jambe tendue en travers du chemin le fit trébucher et il s'étala de tout son long. il réussit par miracle à rouler sur le côté au moment où l'épée de l'homme s'apprêtait à l'embrocher, et se trouva acculé contre le mur d'une maison, Sann sur sa droite, en train d'incanter, le faux mendiant sur sa gauche, le troisième homme face à lui.
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Raté, la fuite n’était plus une option. Il avait failli réussir pourtant mais il était cerné. Il allait devoir défendre chèrement sa peau. Et à un contre trois, ca ne serait pas de la tarte d’autant plus qu’il avait failli se faire embrocher. Les deux guerriers ne pouvaient que combattre au corps à corps donc ils ne représentaient pas un danger immédiat tant qu’il possèderait son épée à deux mains. En revanche, Sann s’était mis à incanter comme il l’avait imaginé comme le pire scénario. Quoiqu’il n’était pas plus surpris que ca. Il devait donc l’éliminer en premier. Tant pis pour les deux autres. Néanmoins, il disposait d’un effet de surprise. Tout le monde pensait qu’il ne possédait qu’une épée à deux mains. C’était faux, il avait une dague qu’il avait prise sur l’un des forbans sur la plage. Il allait devoir l’utiliser comme arme de jet. Et c’était quitte ou double. Il n’avait droit qu’à un seul essai. A la vitesse de l’éclair, il sortit sa dague et la lança de toutes ses forces en direction du cœur de Sann pendant qu’il était entrain d’incanter puis il sortit juste après son épée à deux mains pour se défendre au cas où les deux guerriers fonceraient sur lui.
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Malheureusement pour Streen, Sann devait porter quelque chose sous ses vêtements, quelque chose qui le protégeait. Il crut entendre un tintement métallique lorsque la dague le heurta, puis retomba au sol.
L'un des deux hommes attaqua, et Streen para sans la moindre difficulté le premier coup, puis le second. Son coéquipier attaqua à son tour, l'obligeant à dévoiler son flanc droit, ce qui faillit lui coûter la vie - il n'écopa finalement que d'une entaille au bras.
Le prêtre acheva son incantation. Et ce fut soudain la nuit. Totale, absolue. Même ses yeux elfiques n'y voyaient goutte. Il ne lui restait plus que ses oreilles pour connaître les positions de ses adversaires... et ceux-ci, apparemment, y voyaient parfaitement clair.
L'un des deux hommes attaqua, et Streen para sans la moindre difficulté le premier coup, puis le second. Son coéquipier attaqua à son tour, l'obligeant à dévoiler son flanc droit, ce qui faillit lui coûter la vie - il n'écopa finalement que d'une entaille au bras.
Le prêtre acheva son incantation. Et ce fut soudain la nuit. Totale, absolue. Même ses yeux elfiques n'y voyaient goutte. Il ne lui restait plus que ses oreilles pour connaître les positions de ses adversaires... et ceux-ci, apparemment, y voyaient parfaitement clair.
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C’était la nuit totale. Il était devenu aveugle. Streen ignorait le sort que venait de lancer Sann et par conséquent si les effets était éphémères ou bien définitifs. S’il ne retrouvait plus la vue, il serait bien mal embarqué. Enfin non, ca ne changerait rien puisqu’il allait de toute façon mourir cette nuit. Il n’allait pas gagner à un contre trois. Au diable sa dague, il avait tenté le tout. Mais il n’allait pas mourir en vain. Il comptait se débarrasser de Sann avant de mourir. S’il agissait assez vite, il serait trop surpris avant de bouger. Les trois hommes devaient penser qu’il allait battre en retraite. Il fallait donc exactement faire l’inverse. De plus si Sann se remettait à incanter, il serait vulnérable. Mais il avait l’intention d’en finir avec lui. Il était obligatoire qu’il meurt avec lui ce soir. Tant pis s’il se mettait encore plus à découvert. Ignorant la douleur et reprenant ses esprits, il se précipita vers l’endroit où se trouvait Sann la dernière fois qu’il l’avait vu et porta un violent coup d’épée en visant la tête. C’était le seul endroit de son corps qui n’était pas protégé. Ce serait probablement le seul. Soit Il était mort dès maintenant et sa mort ne serait jamais vengée. Soit il entrainerait Sann avec lui. Il devait maintenant se fier à son oreille, c’est-à-dire la mort assurée.
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Son épée ne rencontra que le vide...
Il entendit incanter, à nouveau. Une autre voix. Un coup violent au plexus le plia en deux, il roula de côté puis une épée le blessa à nouveau au bras. Il n'y voyait rien... Son instinct le guidait, lui faisant parer les coups à l'aveuglette, mais il savait que ça ne durerait pas. Il eût la sensation, bizarrement, de n'affronter qu'un seul des trois hommes... ce serait bien pire lorsqu'ils s'y mettraient à deux ou trois !
L'incantation s'acheva. Et la lumière reparut d'un coup, éblouissante. Elle lui apporta confirmation qu'il n'avait plus qu'un adversaire à affronter : le faux mendiant. Sann avait disparu, sans doute enfui, et le troisième homme s'attaquait à une silhouette en armure qu'il n'eût guère le temps d'identifier.
Il entendit incanter, à nouveau. Une autre voix. Un coup violent au plexus le plia en deux, il roula de côté puis une épée le blessa à nouveau au bras. Il n'y voyait rien... Son instinct le guidait, lui faisant parer les coups à l'aveuglette, mais il savait que ça ne durerait pas. Il eût la sensation, bizarrement, de n'affronter qu'un seul des trois hommes... ce serait bien pire lorsqu'ils s'y mettraient à deux ou trois !
L'incantation s'acheva. Et la lumière reparut d'un coup, éblouissante. Elle lui apporta confirmation qu'il n'avait plus qu'un adversaire à affronter : le faux mendiant. Sann avait disparu, sans doute enfui, et le troisième homme s'attaquait à une silhouette en armure qu'il n'eût guère le temps d'identifier.
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Tout se passa si vite que Streen ne comprit absolument pas la situation. D’abord la frustration d’avoir manqué le clerc de nouveau. Etait il si lent au point de manquer toutes ses attaques ? Etait il vraiment un guerrier ? Ca ne risquait pas. Il ne valait rien face à un clerc alors il ne risquait pas de gagner face à deux ou trois hommes. Il comprit encore moins lorsque l’homme en armure combattait un autre adversaire. Mais de qui pouvait il s’agir ? Et pourquoi y voyait il à nouveau ? Et que pouvait il faire pour se sortir de ce guêpier ? Il n’y avait en réalité aucune solution. Son coup était quitte ou double. Soit il réussissait à occire Sann et mourrait. Soit il échouait et mourrait également. Il restait un adversaire à affronter. Mais quelle importance cela avait il ? Qu’ils soient un, dix ou cent revenait au même. Il n’était pas en état de combattre. Il était blessé au plexus et au bras. Il ne savait même pas s’il aurait encore la force de soulever son épée. Tout ce qu’il pouvait faire, c’était retarder sa mort en appliquant sa main contre son plexus ensanglanté pour limiter l’hémorragie. Il garda sa lourde épée dans l’autre main et attendit. Il essaierait une dernière tentative pour la lever au cas où le faux mendiant attaquait mais pour l’instant impossible de faire quoi que ce soit. Il n’était pas en état de combattre. Si Sylveneige le voyait, elle aurait honte de lui. Mais il allait probablement mourrir maintenant alors pourquoi s'en soucier? Au moins, elle était encore vivante. C'était sa seule satisfaction.
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Le choc dans le plexus solaire avait momentanément coupé la respiration de Streen, lui ôtant une bonne partie de sa combattivité, et son adversaire entendait bien en profiter. Heureusement que le jeune guerrier conservait de bons réflexes, qui lui permettaient de parer les coups, parfois de justesse. Il parvint donc à se défendre plus longtemps et plus efficacement que prévu. Sans pour autant parvenir à contre-attaquer tant son adversaire le harcelait de coups...
Son "allié" imprévu -puisqu'il fallait bien appeler allié un homme qui combattait le même ennemi que lui- semblait, quant à lui, savoir parfaitement se servir de son épée; et son armure le protégeait efficacement contre les attaque. Il n'eût donc aucune difficulté à prendre le dessus dans l'affrontement qu'il menait. En quelques minutes à peine, son adversaire gisait au sol, apparemment mort.
Comprenant qu'il allait avoir affaire désormais à deux adversaires dont l'un nettement plus fort que lui, le faux mendiant n'hésita pas une seule seconde à prendre la poudre d'escampette...
Son "allié" imprévu -puisqu'il fallait bien appeler allié un homme qui combattait le même ennemi que lui- semblait, quant à lui, savoir parfaitement se servir de son épée; et son armure le protégeait efficacement contre les attaque. Il n'eût donc aucune difficulté à prendre le dessus dans l'affrontement qu'il menait. En quelques minutes à peine, son adversaire gisait au sol, apparemment mort.
Comprenant qu'il allait avoir affaire désormais à deux adversaires dont l'un nettement plus fort que lui, le faux mendiant n'hésita pas une seule seconde à prendre la poudre d'escampette...
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