
Envoyé par
Mornagest
Au passage, très bonnes lectures, entre Dune et le Meilleur des mondes... je te suggère aussi "1984" de George Orwell, si tu ne l'as pas encore lu.
Merci pour les groupes, je trouverais le temps d'écouter ça.
Pour les lectures c'est les bons vieux classiques (un chef d’œuvre se reconnait à l'intemporalité de son succès je pense).
Pour 1984 j'ai profité de mon dernier séjour chez mes parents pour embarqué un exemplaire qui trainait
Par contre je dois avouer être un peu mitigé. Ce qui rend le dernier des mondes vraiment prenant et horrifique à lire c'est le fait que les personnages dont nous suivons les péripéties nous sont assez semblables. Ils ont beau avoir vécu dans une société qui n'est pas la notre ils se considèrent eux mêmes comme des "rebelles", il y a celui qui a totalement rejeté le système, celui qui essaye de s'y intégrer mais n'y parvient pas et le jeune sauvage qui a idéalisé le pays dont venait sa mère et qui va découvrir tous les travers de cette nouvelle société.
Bref, on peut trés facilement s'identifier à ces trois personnages et contempler ce monde avec leurs yeux et partager leur horreur.
Pour 1984 j'ai pas le sentiment que je trouverais cette même immersion Cliquer ici pour révéler le texte
je sais que le protagonistes se fait reconditionné à la fin et qu'il finit donc par rentrer dans le moule qu'impose big brother
et du coup j'aurais toujours un léger recul pour me dire "ouais mais nan, je ne laisserais pas ça arriver, je refuserais que ça m'arrive, blablabla" puisque ce qui peut arriver est plus que des réactions et des ressentis humains. Enfin j'imagine qu'en dehors de ça ça doit rester un bon livre avec pas mal de principes intéressants (le novlangue, qui part du principe que la langue, les mots conditionnent la pensée (ce qui est vrai)).
Sinon il y a la comédie humaine de Honoré de Balzac (du moins certains bouquins) qui est assez plaisante (j'ai uniquement lu le pére Goriot et un Bel-Ami (preuve que les livres imposés au collègue peuvent être bien) qui est, je suis sur, dans la même veine) du moment qu'on apprécie les histoires d'argent, d'ascension sociale, de relations sociales calculés, de fourberie, de mesquinerie et de calculs. Il y a quelque chose de plaisant dans ces histoires de jeunes idéalistes arrivant sur Paris pour vivre une vie honnete et aisée dans la foule de la capitale et qui finalement par "facilité" vont totalement se faire corrompre par la bourgeoisie de cette même ville, finirent dans les mondanités, gagnant en réputation en fréquentant les bonnes personnes au bon moment, allant de maitresse en maitresse, etc, bref le succès social mais humainement parlant ? Peut être est-ce mon petit plaisir coupable de me croire un dieu qui s'amuse de voir des âmes mortels virer de bord en reniant tout leurs principes