Un sifflement. Un choc. Des vagues s'entrechoquant contre les épaisses couches de rochers. Le vent s'engouffrant dans les ouvertures béantes de la falaise. Soudain une dissonnance vient perturber la mélopée naturelle qui avait envahit cet espace livide. S'ensuit un cri. Puis un silence pour mettre fin à cette discontinuité.
Un nuage sordide de poussières s'échappe de ce qui semble être la sortie d'une grotte. La falaise bien qu'imposante montre quelques marques de febrilités sur certains abords où la roche s'est adoucie par la salinité de l'eau environnante.
A l'interieur de cette ouverture, dont le tumulte reste encore omniprésent, se trouve un corps à même le sol, plongé dans l'inconscience mais suffoquant de manière saccadée les residus de cette poussière qui eurent pris place dans son larynx, sa trachée et ses bronches. Son visage encore tout contorsionné par sa difficulté respiratoire est marqué aussi par une protubérance crachant des reflux sanguins.
La grotte a vu son espace réduire, il ne reste plus qu'une issue, celle de la falaise, l'arrière de celle-ci étant à présent bloquée par un amas de pierres entrelacé dans la perdition. Alors que l'air devient à nouveau sain, bien qu'aride asséchant sa muqueuse buccale, cet individu ouvre enfin avec candeur ses yeux déroutés.
Un foule de questions assaille ses pensées. De la plus anodine à la plus importante...