Pour cette histoire de dépôt de nom commun, il me semble que vous vous méprenez : l'entreprise Canal+ est loin d'être composée de crétins, mais bien de cyniques. Il s'agit bien là d'une forme de politique de puissance, d'ailleurs l'article le dit bien :
Pour l’avocat Alexandre Faro, contacté par
Reporterre, cela ressemble à
« une stratégie dite de “poursuites-bâillons”
copiée sur la technique américaine, qu’on appelle là-bas le Slapp (Strategic Lawsuit Against Public Participation
). En multipliant les poursuites contre des associations qui ne constituent pas une menace concurrentielle pour elle, l’entreprise teste en réalité son autorité sur une marque qui, par ailleurs, ne présente aucune originalité ».
Qu'est-ce qu'ils gagnent exactement à faire ça, je ne sais pas, je ne suis pas économiste. Mais manifestement suffisamment pour courir le risque d'une certaine impopularité. Mais ceux qui s'indignent, à juste titre, de ces procédés sont-ils les mêmes qui ont les moyens de se désabonner (en étant préalablement abonnés, pour commencer) ?
Avant, j'étais Xor de Xirius. Mais ça, c'était avant.